Le gisement de Hammond Reef est un gisement d’or à faible teneur et à haut tonnage qui est principalement hébergé dans des roches granitoïdes altérées et cisaillées de façon variable. La minéralisation aurifère est généralement associée à la minéralisation de pyrite à grain fin qui est souvent associée à des fractures, des veinules et des filons remplis de chlorite, de calcite et de quartz en combinaisons variées.
Des accords de partage des ressources avec les Premières nations locales sont en place, et le projet a reçu l’approbation environnementale des gouvernements fédéral et provincial. En janvier 2020, l’entreprise a exercé son droit de premier refus pour racheter à Kinross Gold Corporation une redevance de 2 % sur le rendement net de fonderie (NSR) du projet Hammond Reef pour 12 millions de dollars. La propriété demeure assujettie à une redevance de 2 % sur le rendement net de fonderie détenue par Redevances Osisko.
En 2020, l’entreprise a réalisé une étude technique interne ayant donné des résultats positifs à Hammond Reef, ce qui a mené à la déclaration des premières réserves minérales du projet le 31 décembre 2020. Les réserves minérales à ciel ouvert sont estimées à 3,3 millions d’onces d’or (123,5 millions de tonnes titrant 0,84 gramme d’or la tonne). De plus, le projet comprend des ressources minérales mesurées de 0,8 million d’onces d’or (47,1 millions de tonnes titrant 0,54 gramme d’or la tonne) et des ressources minérales indiquées de 1,5 million d’onces d’or (86,3 millions de tonnes titrant 0,53 gramme d’or la tonne).
Des activités d’extraction devraient être réalisées dans deux fosses distinctes (fosses Est et Ouest) avec une zone tampon de 30 mètres à partir du réservoir d’eau Marmion. La fosse Ouest comporte trois phases d’exploitation séquentielles et la fosse Est une phase d’exploitation, soit un total de quatre phases pendant la durée de vie de la mine qui devrait atteindre 12 ans.
L’usine utilisera un procédé de broyage traditionnel à une capacité nominale de 30 000 tonnes par jour et un taux de récupération de 89,1 % en moyenne. Les résidus seront contenus dans une installation de stockage de résidus traditionnelle qui sera conforme aux lignes directrices émises par l’Association minière du Canada et l’Association canadienne des barrages.
La production d’or annuelle devrait atteindre en moyenne quelque 272 000 onces moyennant un total des charges décaissées de 748 $ l’once et des coûts de maintien tout compris de 806 $ l’once en moyenne. Les coûts d’investissement initiaux s’élèvent à environ 1,0 milliard de dollars. Le réinvestissement de maintien total et les coûts de fermeture se situent à environ 112 millions de dollars et 47 millions de dollars, respectivement.
En se fondant sur un prix de l’or de 1 550 $ l’once et sur l’hypothèse d’un taux de change dollar canadien/dollar américain de 1,30, le projet Hammond Reef présente un taux de rendement interne après impôt de 9,8 % et une valeur actualisée nette après impôt (à un taux d’actualisation de 5 %) d’environ 245 millions de dollars.
L’entreprise doit obtenir des permis supplémentaires auprès des gouvernements fédéral et provincial pour entreprendre les travaux de construction. En tenant compte d’un calendrier de 2,5 ans pour la construction, le projet Hammond Reef pourrait amorcer sa production en 2027. À l’heure actuelle, la mise en valeur du projet n’a pas été approuvée.
Les études se poursuivront afin d’évaluer l'optimisation du gisement et les scénarios d'exploitation minière possibles visant à améliorer davantage l’aspect économique du projet et à explorer en vue d’accroître les réserves minérales et les ressources minérales actuelles.
La propriété de 32 070 hectares se situe dans le district minier de Thunder Bay, sur les terres visées par le Traité no 3, le territoire traditionnellement occupé par le peuple Anishinaabe. Elle est également située dans une région reconnue par la nation des Métis de l’Ontario comme étant le territoire traditionnel de récolte de la Région 1. Des accords avec les Premières nations et la nation des Métis de l’Ontario ainsi que des accords en matière de piégeage, de pêche et de tourisme sont en place. Il est prioritaire de tenir un dialogue continu avec les citoyens de la ville d’Atikokan et les groupes autochtones afin de maintenir des relations positives dans la région.
Une étude environnementale modifiée a été présentée en janvier 2018, et le projet a par la suite reçu l’approbation environnementale des organismes fédéral et provincial.
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