La propriété de Hammond Reef est située à environ 260 km à l’ouest de Thunder Bay, en Ontario, et est accessible par des routes secondaires en gravier à partir de la ville d’Atikokan à approximativement 30 km au sud-ouest.
Le gisement de Hammond Reef est un gisement d’or à faible teneur et à haut tonnage qui est principalement hébergé dans des roches granitoïdes altérées et cisaillées de façon variable. La minéralisation aurifère est généralement associée à la minéralisation de pyrite à grain fin qui est souvent associée à des fractures, des veinules et des filons remplis de chlorite, de calcite et de quartz en combinaisons variées.
Des accords de partage des ressources avec les Premières nations locales sont en place, et le projet a reçu l’approbation environnementale des gouvernements fédéral et provincial.
En mars 2018, Agnico Eagle a acquis la totalité de la participation indirecte, soit 50 %, de Yamana Gold dans les actifs d’exploration canadiens de Canadian Malartic Corporation (auparavant détenus à parts égales par la Société et Yamana Gold) dans le cadre d’une transaction d’envergure, et est ainsi devenue l’unique propriétaire de Hammond Reef. En janvier 2020, la Société a exercé son droit de premier refus pour racheter à Kinross Gold Corporation une redevance de 2 % sur le rendement net de fonderie (NSR) du projet Hammond Reef pour 12 millions de dollars. La propriété demeure assujettie à une redevance de 2 % sur le rendement net de fonderie détenue par Redevances Osisko.
En 2020, la Société a réalisé une étude technique interne ayant donné des résultats positifs à Hammond Reef, ce qui a mené à la déclaration des premières réserves minérales du projet à la fin de l’année 2020. Au 31 décembre 2023, les réserves minérales probables à ciel ouvert étaient estimées à 3,3 millions d’onces d’or (123,5 millions de tonnes à une teneur de 0,84 gramme d’or la tonne). De plus, le projet comprend 2,3 millions d’onces d’or en ressources minérales mesurées et indiquées (133,4 millions de tonnes à une teneur de 0,54 gramme d’or la tonne).
Si la mise en valeur est approuvée à l’avenir, les activités d’extraction seraient réalisées dans deux fosses à ciel ouvert et l’usine utiliserait un procédé de broyage traditionnel à une capacité nominale de 30 000 tonnes par jour et un taux de récupération de 89,1 % en moyenne. Les résidus seraient conservés dans une installation de stockage des résidus traditionnelle.
Selon l’étude, la production d’or annuelle devrait atteindre en moyenne quelque 272 000 onces moyennant un total des charges décaissées de 748 $ l’once et des coûts de maintien tout compris de 806 $ l’once en moyenne. Les coûts d’investissement initiaux s’élèvent à environ 1,0 milliard de dollars. Le réinvestissement de maintien total et les coûts de fermeture se situent à environ 112 millions de dollars et 47 millions de dollars, respectivement. En se fondant sur un prix de l’or de 1 550 $ l’once et sur l’hypothèse d’un taux de change dollar canadien/dollar américain de 1,30, le projet Hammond Reef présente un taux de rendement interne après impôt de 9,8 % et une valeur actualisée nette après impôt (à un taux d’actualisation de 5 %) d’environ 245 millions de dollars.
La Société doit obtenir des permis supplémentaires auprès des gouvernements fédéral et provincial pour entreprendre les travaux de construction qui devraient s’étaler sur un calendrier de 2,5 ans. À l’heure actuelle, la mise en valeur du projet n’a pas été approuvée par Agnico Eagle.
La propriété de 32 136 hectares se situe dans le district minier de Thunder Bay, sur les terres visées par le Traité no 3, le territoire traditionnellement occupé par le peuple Anishinaabe. Elle est également située dans une région reconnue par la nation des Métis de l’Ontario comme étant le territoire traditionnel de récolte de la Région 1. Des accords avec les Premières nations et la nation des Métis de l’Ontario ainsi que des accords en matière de piégeage, de pêche et de tourisme sont en place. Il est prioritaire de tenir un dialogue continu avec les citoyens de la ville d’Atikokan et les groupes autochtones afin de maintenir des relations positives dans la région.
Une étude environnementale modifiée a été présentée en janvier 2018, et le projet a par la suite reçu l’approbation environnementale des organismes fédéral et provincial.
Les études se sont poursuivies en 2022 pour optimiser le projet et finaliser l’obtention des derniers permis requis pour la construction et l’exploitation.