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Du don à la découverte : une nouvelle ère audacieuse pour la recherche sur le cancer

14 novembre, 2024

De gauche à droite :  Faiyaz Notta, Dr  Robert Kridel et Dr  John Kuruvilla


En 2021, Agnico Eagle s’est engagée à verser 10 millions de dollars pour le financement du concours Grands Défis du centre de cancérologie Princess-Margaret (le PM). La Société portait ainsi ses contributions cumulatives à plus de 25 millions de dollars, soit l’un des plus importants investissements caritatifs d’entreprise de l’histoire du Canada.

Le concours Grands Défis d’Agnico Eagle, qui en est à sa quatrième édition, soutient des projets audacieux, novateurs et aux retombées importantes au PM afin d’améliorer les résultats pour les patients en 1) détectant le cancer plus tôt et 2) allant au-delà de la chimiothérapie avec de nouveaux traitements prometteurs. Le concours Grands Défis finance des projets de recherche essentiels à un moment critique, alors que le cancer est déjà la principale cause de décès au Canada et que le nombre de nouveaux cas de cancer devrait augmenter de plus de 70 % d’ici 2050, selon l’Organisation mondiale de la santé. 

Dépistage précoce : nouvel espoir pour les patients atteints d'un cancer du pancréas

Le plus récent gagnant du Grand Défi sur le dépistage précoce est Dr  Faiyaz Notta, chercheur scientifique au PM qui dirige des projets de recherche pionniers sur le cancer du pancréas.  Son laboratoire étudie la complexité du cancer du pancréas afin d’améliorer les résultats pour les patients souffrant de cette maladie dévastatrice.

 

 « Je suis honoré d’avoir remporté le Grand Défi sur le dépistage précoce 2024 d’Agnico Eagle. Ce prix nous permettra de maximiser l’information que nous recueillons à partir de chaque échantillon de patients et d’élargir nos analyses pour offrir un meilleur outil de dépistage précoce du cancer du pancréas. » –   Dr Faiyaz Notta

 

Le cancer du pancréas demeure l’une des principales causes de décès par cancer au Canada. En 2022, la Société canadienne du cancer estimait que près de 7 000 Canadiens avaient reçu un diagnostic de cancer du pancréas. Et contrairement à de nombreux autres types de cancer, le taux de survie après cinq ans du cancer du pancréas ne s’est que légèrement amélioré au cours de la dernière décennie, principalement en raison de sa nature agressive et de l’absence de symptômes avant-coureurs.

Le dépistage précoce de la tumeur, lorsqu’elle est petite et qu’elle ne s’est pas propagée, augmenterait considérablement le taux de survie après cinq ans et améliorerait les résultats pour les patients, ce qui démontre l’importance du dépistage et de la détection précoce. Malheureusement, les biomarqueurs et les technologies d’imagerie actuelles ne sont pas assez précis pour détecter de petites tumeurs précoces. De plus, les biopsies liquides, une façon émergente et non invasive de détecter les biomarqueurs tumoraux dans le sang, se sont principalement concentrées sur l’ADN tumoral circulant (ADNtc), qui est principalement libéré au cours de la mort cellulaire. Il est donc difficile de détecter les tumeurs à croissance lente ou à un stade précoce qui sont caractérisées par un faible renouvellement cellulaire.

Pour accroître la sensibilité de la détection précoce du cancer par des biopsies liquides, Dr Notta se concentre sur l’ARN sans cellules plasmatiques qui, contrairement à l’ADNtc, est libéré de cellules vivantes et a une signature spécifique à la tumeur qui peut être détectée même pour les tumeurs ayant un faible taux de renouvellement cellulaire.  Son équipe a récemment déterminé qu’il est faisable d’utiliser l’ARN sans cellules plasmatiques pour détecter le cancer dans une étude préliminaire portant sur 38 patients atteints d’adénocarcinome canalaire pancréatique (AP), le type le plus courant de cancer du pancréas. 

L’équipe a constaté qu’elle pouvait faire une distinction claire entre les patients et les personnes en bonne santé en fonction de la signature de l’ARN sans cellules plasmatiques, qui était également corrélée à la taille de la tumeur et aux mauvais résultats pour les patients. Surtout, la signature de l’ARN sans cellules plasmatiques a dépassé les biomarqueurs utilisés actuellement ainsi que l’ADNtc.

Grâce au Grand Défi sur le dépistage précoce d’Agnico Eagle, l’équipe élargit maintenant son étude pour inclure des échantillons de patients participant à des essais cliniques couvrant tous les stades cliniques de l’AP, ainsi que des personnes à risque élevé de développer un cancer du pancréas. L’équipe de recherche est appuyée par une équipe multidisciplinaire de scientifiques, de cliniciens et d’experts en essais cliniques sur le cancer du pancréas possédant 10 ans d’expérience.

Ce projet unique en son genre a le potentiel de fournir un outil de diagnostic qui améliore la spécificité et la sensibilité des méthodes de diagnostic actuelles et vise à révolutionner la détection précoce du cancer du pancréas, offrant de l’espoir aux patients atteints de cette maladie dévastatrice.

Au-delà de la chimiothérapie : techniques thérapeutiques à haute résolution

Le Dr  Robert Kridel, clinicien scientifique, et le Dr  John Kuruvilla, directeur médical du programme de haute définition et responsable des programmes sur le lymphome et le myélome, et leur équipe sont les gagnants du plus récent Grand défi sur les techniques thérapeutiques à haute résolution d’Agnico Eagle. Son étude clinique multicentrique vise à améliorer les résultats pour les patients atteints d’un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB).

Le LDGCB est le type de lymphome non hodgkinien le plus courant. Il touche plus de 20 000 Canadiens et est habituellement traité au moyen du protocole R-CHOP, qui repose sur l'association d'une chimiothérapie et d'une immunothérapie. Bien que le protocole soit efficace pour de nombreux patients, l’amélioration du taux de guérison global avec ce traitement à lui seul s’est avérée difficile. De plus, de nouvelles approches thérapeutiques sont nécessaires pour les patients en récidive ou les patients qui n’ont pas eu de bons résultats avec les thérapies de première intention.

Dans la nouvelle étude, l’équipe cherche à ajouter des anticorps biospécifiques mobilisateurs de lymphocytes T (anticorps BiTE) appelés glofitamab dans le plan de traitement primaire des patients pour qui le protocole R-CHOP risque d’être inefficace. Les anticorps BiTE sont une nouvelle classe d’agents d’immunothérapie qui aident les cellules immunitaires naturelles du corps à identifier et à tuer les cellules du lymphome. Pour déterminer si un patient a certains biomarqueurs sanguins indiquant qu’il ne répond pas au protocole R-CHOP, l’équipe utilisera des biopsies liquides.

Cette approche lui permettra de surveiller les réactions des patients en temps réel et d’ajuster le plan de traitement en conséquence, par exemple en ajoutant du glofitamab au traitement des patients pour qui le protocole R-CHOP présente un haut risque d’échec. Elle permettra également à l’équipe d’identifier les patients qui continueraient de répondre au protocole R-CHOP même si le nombre de cycles était réduit, ce qui réduirait la toxicité globale du traitement.

Les travaux préparatoires pour l’étude clinique sont terminés, et les contrats légaux ont été signés avec les fabricants des anticorps BiTE. Le protocole de l’étude, qui décrit en détail le fonctionnement de l’essai, a également été approuvé par Santé Canada, ce qui représente un grand pas en avant pour l’étude. L’équipe prévoit pouvoir commencer à inscrire des patients à l’étude au premier trimestre de 2024.

Unité de recherche clinique sur le cancer

En plus d’appuyer les Grands Défis, le don d’Agnico Eagle soutient l’unité de recherche clinique sur le cancer du PM, l’un des plus importants centres de recherche clinique voués à l’amélioration du traitement du cancer. Le soutien apporté à l’unité de recherche clinique sur le cancer est indispensable pour que les découvertes issues de la recherche puissent faire l’objet d’essais cliniques et être converties le plus rapidement possible en soins pour les patients. Les essais cliniques étudient de nouveaux traitements ou de nouvelles stratégies de traitement pour améliorer les soins offerts aux patients et leur qualité de vie. Les traitements qui s’avèrent efficaces peuvent devenir une norme de soins et permettre aux patients atteints du cancer d’avoir continuellement accès aux meilleurs soins possibles.

Au centre de cancérologie Princess-Margaret, près de 23 % des patients participent à des essais cliniques, dépassant les moyennes nationales au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Un taux de participation aussi élevé entraîne des percées à l’échelle mondiale en permettant de créer, d’évaluer et d’instaurer de nouvelles méthodes de traitement appuyées par des recherches de la plus haute qualité. En 2023, l’unité de recherche clinique sur le cancer a inscrit un peu plus de 2 700 patients à des essais cliniques. À l’heure actuelle, l’unité de recherche clinique sur le cancer a 535 essais cliniques en cours de réalisation, dont 182 ont été ouverts l’an dernier. L’unité de recherche clinique sur le cancer de PM possède le plus grand programme d’essais cliniques sur le cancer au Canada et l’un des meilleurs programmes au monde.

 

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