
Agnico Eagle est fière d’avoir réalisé, au cours de la dernière décennie, un investissement de bienfaisance dont le total cumulé est parmi les plus importants de l’histoire du Canada dans le cadre de son soutien aux essais cliniques et à la recherche sur le cancer au centre de cancérologie Princess-Margaret (le PM).
En 2021, Agnico Eagle s’est engagée à verser 10 millions de dollars pour le financement du concours Grands Défis, qui soutient des projets novateurs dans deux domaines clés : 1) le dépistage précoce – il s’agit de repérer les cancers plus tôt, quand il est encore possible de les traiter; 2) au-delà de la chimiothérapie – la poursuite du travail d’élaboration de thérapies plus précises et personnalisées pour cibler efficacement le cancer. Nous vous invitons à rencontrer deux gagnants récompensés le plus récemment et à découvrir leur travail ci-dessous.
Dépistage précoce : développement d’un marqueur biologique liquide pour le cancer des testicules
Le dernier gagnant en date du Grand Défi sur le dépistage précoce est le Dr Robert Hamilton, oncologue urologue membre du personnel du PM, qui travaille à la mise au point d’un marqueur biologique liquide pour le cancer des testicules.
Habituellement, lorsque l’on repère de petites masses testiculaires chez un patient, on retire le testicule touché. Jusqu’à récemment, 95 % de ces masses étaient considérées comme malignes. Toutefois, des études récentes ont démontré qu’en réalité, 13 à 21 % d’entre elles seulement sont cancéreuses.
Le Dr Hamilton travaille à l’élaboration d’un test de marqueurs biologiques auquel on pourrait avoir recours tôt dans le processus et qui pourrait déterminer si ces masses testiculaires sont malignes ou bénignes. Cette démarche a deux objectifs : 1) éviter l’ablation inutile d’un testicule quand la masse est bénigne; 2) dépister le cancer des testicules suffisamment tôt pour éviter qu’un traitement agressif ne soit nécessaire et améliorer les chances de parvenir à des résultats positifs.
« Ce projet a le potentiel de permettre aux jeunes hommes qui ont des masses bénignes d’éviter l’ablation inutile d’un testicule et d’accélérer le parcours jusqu’à une intervention chirurgicale pour ceux qui ont des masses malignes, explique le Dr Hamilton. Un marqueur biologique liquide précis pourrait changer la donne. »
Au-delà de la chimiothérapie : essai autour du cancer du sein triple négatif
Le Dr Michael Reedijk, chirurgien oncologue et scientifique chevronné au PM, est le dernier gagnant en date du Grand Défi « Au-delà de la chimiothérapie ».
Le Dr Reedijk dirigera un essai axé sur le cancer du sein triple négatif (CSTN), un sous-type agressif de cancer du sein dont le taux de survie est faible. Il touche en premier lieu les personnes jeunes, dans la fleur de l’âge, les personnes d’ascendance africaine et les personnes porteuses du gène BRCA1, le gène héréditaire du cancer du sein.
« Nous avons récemment découvert que le CSTN se propage en libérant des protéines spéciales appelées cytokines, explique le Dr Reedijk. L’une de ces cytokines, appelée IL1β, agit comme une balise : elle attire les cellules vers la tumeur et déprime le système immunitaire, ce qui favorise la progression de la tumeur. »
Les scientifiques savent depuis des décennies que la sécrétion anormale de cytokines peut être favorable aux maladies inflammatoires telles que l’arthrite. Des médicaments qui ciblent les cytokines ont donc été élaborés pour traiter ces maladies.
Le Dr Reedijk a démontré dans des modèles de laboratoire que l’un de ces médicaments anticytokines (appelé anakinra), qui empêche la production d’IL1β, pourrait être un outil d’immunothérapie puissant pour lutter contre le CSTN. Il procédera maintenant à un essai clinique pour déterminer si l’anakinra pourrait réactiver le système immunitaire pour qu’il attaque le CSTN.
« Je suis reconnaissant pour le financement offert par Agnico Eagle dans le cadre du Grand Défi : il nous permettra d’utiliser des techniques de profilage moléculaire de pointe pour examiner en détail la façon dont l’anakinra modifie l’environnement immunitaire de la tumeur », indique le Dr Reedijk.
Les nouvelles utilisations de médicaments existants, tels que l’anakinra, pour le traitement du cancer permettent un parcours plus rapide jusqu’aux cliniques de cancérologie, entraînant une réduction des coûts et du temps nécessaires : ainsi, on sauvera la vie de patients pour qui les possibilités de traitement étaient auparavant peu nombreuses.
En savoir plus sur les précédents gagnants du Grand Défi
Les premiers gagnants du Grand Défi d’Agnico Eagle étaient la Dre Kathy Han qui, avec son équipe, travaille à faire progresser le dépistage du virus du papillome humain (VPH) et à traiter un plus grand nombre de patients atteints de cancers de la tête, du cou, du col de l’utérus et de l’anus liés à ce virus, et les Drs Amit Oza, Jonathan Irish et Brian Wilson, qui s’apprêtent à réaliser les premiers essais cliniques sur les humains relatifs aux porphysomes, des nanoparticules dont la découverte pourrait changer le monde du diagnostic, des traitements et des thérapies contre le cancer.
Soutien supplémentaire d’Agnico Eagle
Une partie du don de 10 millions de dollars d’Agnico Eagle contribue également au renforcement des capacités de l’unité de recherche clinique sur le cancer du PM de façon à aider le centre de cancérologie à élaborer des traitements novateurs plus rapidement.
Au cours des 13 dernières années, Agnico Eagle a également apporté son soutien à la prestation des soins et à la recherche sur le cancer de la tête et du cou au centre Princess-Margaret dans le cadre de la journée de golf annuelle de bienfaisance de l’entreprise.