Le Comité consultatif auprès des parties prenantes d’Agnico Eagle se compose de parties prenantes indépendantes qui possèdent une expertise en matière d’ERSG, de développement communautaire, d’affaires autochtones, d’exploitation minière, de présentation de l’information et de gouvernance. Créé en 2011, le groupe tient des rencontres annuelles dans le but de formuler des commentaires constructifs et des lignes directrices sur des questions d’importance pour Agnico Eagle.
Le rôle et le fonctionnement du Comité consultatif auprès des parties prenantes représentent l’un de nombreux mécanismes et pratiques d’engagement mis en place par Agnico Eagle afin de s’adapter aux normes et cadres internationaux, notamment les suivants :

Plus précisément
- l'objectif 16.7 des Objectifs de développement durable des Nations Unies qui vise à assurer que le dynamisme, l’ouverture, la participation et la représentation à tous les niveaux caractérisent la prise de décision ;
- le principe 2.2 des Principes permettant une exploitation minière aurifère responsable du World Gold Council, en vertu duquel nous nous engageons à écouter et à nous engager auprès des parties prenantes afin de mieux comprendre leurs intérêts et leurs préoccupations et d'intégrer ces connaissances à la manière dont nous exerçons nos activités ; et,
- les exigences de rapports pour la divulgation de notre approche en matière d'engagement auprès des parties prenantes, conformément à la Global Reporting Initiative.
Fruit d’un arrangement relativement unique et précieux au sein du secteur minier canadien, le Comité consultatif auprès des parties prenantes permet à Agnico Eagle de recueillir des commentaires sur ses efforts en matière de responsabilité sociale d’entreprise et l’aide à apporter des ajustements stratégiques à ses activités d’engagement auprès des parties prenantes locales.
Principales recommandations du Comité consultatif auprès des parties prenantes en 2020
Réponse à la COVID-19
Évaluer les leçons apprises en lien avec le plan pandémique de la société (c.-à-d. ce qui fonctionne et ne fonctionne pas) pour orienter la préparation en vue de nouvelles vagues d’infection et les mesures d’intervention connexes. Continuer à discuter des enjeux et des pratiques exemplaires avec les pairs de l’industrie.
Examiner les éléments et les dimensions suivants dans la réponse de la société à la COVID-19 :
• La meilleure façon de fournir des services de soins de santé ou un soutien médical additionnel aux personnes qui en ont besoin dans les collectivités éloignées situées à proximité des sites miniers.
• Nécessité éventuelle d’apporter d’autres changements ou ajustements aux investissements ou aux partenariats communautaires afin de répondre aux besoins de base et aux besoins en évolution au sein des collectivités.
• Dans quelle mesure les politiques de la société sont-elles « axées sur la famille » et soutiennent elles les employés et leur famille pour qu’ils puissent travailler efficacement à partir de leur domicile? Les nouvelles modalités de travail ont-elles des répercussions inattendues dont il faudrait tenir compte?
• Nécessité d’offrir du soutien ou des programmes destinés aux entreprises locales (p. ex. programmes de prêts, octroi de crédit / marge de crédit, commandes anticipées) – particulièrement aux petites entreprises en région éloignée pour lesquelles la mine constitue la principale source de revenus – afin d’assurer qu’elles demeurent en mesure de répondre à des besoins à long terme.
• Continuer de surveiller les risques potentiels pour la chaîne d’approvisionnement liés à la pandémie.
Relations avec les Autochtones
• Être proactif dans nos relations avec les Autochtones et les collectivités, notamment en concluant des ententes avec les collectivités autochtones touchées avant d’y être obligés.
• Utiliser des expressions telles que « tous ensemble », plutôt que « eux/nous », dans les communications où il est question des relations avec les Autochtones.
• Examiner la façon dont la société communique ses attentes aux entrepreneurs afin de s’assurer qu’ils contribuent à la mise en œuvre de la Politique d’engagement auprès des peuples autochtones et à la stratégie de réconciliation.
• Recentrer la question de la main-d’œuvre autochtone sur les aspects liés à l’intégration, à la formation et à l’avancement des employés autochtones au sein de la société. Ce qui comprend notamment :
• investir dans l’éducation, par exemple en offrant des programmes de formation et de mentorat officiels et non officiels;
• mieux cibler les programmes et les initiatives d’investissement communautaire de façon à soutenir un bassin de talents.
• Veiller à ce que la signature d’une entente ne constitue pas seulement une date importante, mais mène également à des résultats. Définir des indicateurs particuliers permettant de mesurer les progrès réalisés par la société par rapport aux engagements pris auprès des collectivités, et envisager de lier ces indicateurs à la rémunération des cadres.
• Communiquer publiquement les données sur les employés et les fournisseurs autochtones.
Autres
• Envisager le rôle de la société dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et l’économie circulaire. Élaborer une stratégie robuste en matière de changements climatiques.
• Examiner de quelle manière l’outil d’évaluation de l’Initiative for Responsible Mining Assurance pourrait aider la société à évaluer et à continuer d’améliorer son rendement en matière de gestion de la santé, de la sécurité et de l’acceptabilité sociale.
• Envisager de communiquer publiquement des données sur les questions suivantes :
• Nombre de blessures enregistrées en plus des blessures à déclarer
• Nombre de femmes occupant des postes de direction
• Cibles établies en matière d’embauche de femmes et communication des progrès réalisés